Glénat, Treize étrange, 2014, 13,90 euros,
Bande dessinée adulte
Résumé : Fin 1971, les États-Unis s’enlisent dans la guerre du Vietnam. Quelque part sur la ligne de front, une patrouille américaine est capturée par un groupe de Viêt-Cong. Mandatés par un obscur collectionneur, ces derniers doivent mettre la main sur une statue de Bouddha antique en plein Vietnam sud, et ils comptent bien se servir de leurs prisonniers américains pour passer la Charlie Line sans encombre. Pendant ce temps, en territoire « libéré », une jeune journaliste pacifiste, Mitsy Panama, multiplie les articles remettant en cause les actes du gouvernement et de l’état-major américain, ce qui n’est évidemment pas du goût de tout le monde…
Mon avis : Pour cette chronique, je laisse la place à mon mari, qui est plus friand de ce genre de bande dessinée.
Je l’avoue, la BD que je vous présente aujourd’hui m’a eu sur le nom « Bouddha ». Je ne suis pas spécialement Bouddhiste mais c’est clairement la religion, ou au moins la spiritualité avec laquelle j’ai le plus d’affinités en dehors de la mienne. Ainsi pour être clair dès le début, AUCUNE spiritualité de quelque sorte que ce soit dans cette BD !
La Voie de Bouddha réfère au chemin physique qu’une statue du Bouddha va emprunter à travers la forêt Vietnamienne pour être sortie en douce du pays pour le profit d’un riche collectionneur.
Le pays étant en guerre et certaines zones extrêmement risquées, de dangereux individus vont requérir l’aide de militaires américains pour pouvoir faire le chemin sans encombres. Bien entendu, il n’en sera rien et les problèmes vont arriver plus vite que nos anti-héros le pensent. Comme je ne veux pas trop en dévoiler, je pense que je vais m’arrêter là concernant l’histoire de ce Tome 1.
Une BD autour de la guerre du Vietnam m’intéresse c’est vrai, mais c’est du déjà vu. Passé la surprise et peut-être même le fond de déception sur le fait d’avoir compris que je ne trouverai aucune spiritualité dans la BD, je me dis qu’il doit quand même y a voir des choses intéressantes à se mettre sous la dent.
Clairement, j’ai bien fait de continuer. L’histoire est bien ficelée mais c’est surtout l’humour (parfois noir) qui règne d’un bout à l’autre de la BD. Tout le monde n’aimera pas forcément ces traits d’humour un peu spéciaux et je dois dire que je suis le premier à défendre l’idée qu’on ne doit pas rire sur tout et n’importe quoi. Cependant j’ai trouvé qu’ici l’humour servait à merveille l’histoire et le contexte historico-politique dans lequel la BD s’inscrit.
Les dessins, enfin, ne m’ont pas spécialement marqués. Je ne leur ai rien trouvé de particulier. Je reste donc neutre.
Au final, voici un bon Tome 1, qui donne envie de connaître la suite et rapidement si possible ! Bravo aux auteurs et dessinateurs ! 😉