Glénat, 2014, 13,90 euros,
Bande dessinée adultes
Résumé : Siberia est la 56e planète de précolonisation terrienne. Une planète entièrement recouverte de neige et de montagnes escarpées. Les pôles y atteignent des températures de – 200°C avec des vents glacials de 300 km/h. C’est dans ce véritable enfer que 5 scientifiques doivent rejoindre leur camp de base après un voyage de 80 millions d’années-lumières à travers l’espace. Mais, alors qu’ils descendent sur la planète, leur navette se retrouve malmenée par les vents violents et se crashe aussitôt ! Les survivants vont devoir parcourir les 250 kilomètres qui les séparent de la base… à pied. Autant dire qu’entre le froid mordant, les tempêtes et les redoutables prédateurs qui rôdent, ce ne sera pas une partie de plaisir…
Mon avis : Pour cette chronique, je laisse la place à mon mari, qui est plus friand de ce genre de bande dessinée.
Quand l’un des scénaristes d’Enki Bilal vous propose de rentrer dans son univers, vous ne vous faites pas prier. Des dessins superbes, une histoire qui se met en route doucement mais qu’on devine très fouillée. Il faut tout de même rappeler que c’est un Tome 1 et que donc on ne dévoile pas tout du premier coup. C’est comme coucher le premier soir, ça ne se fait pas ! 😉
Christophe Bec et Alexis Santenac nous proposent ici une histoire futuriste où les humains ont réussi à s’exporter hors de leur petite perle bleue pour coloniser pas mal d’autres mondes. La planète Siberia est l’un de ces mondes. Il y fait extremement froid et survivre n’est pas tous les jours facile.
Nous voilà donc au milieu du crash de la 13e mission. La question pour les survivants devient donc : comment rejoindre à pied une base à plus de 250 km dans un froid qui frise le zéro absolu (d’où le nom de la planète j’imagine…) et alors qu’on sait très bien qu’il y a une tonne de sales bêtes qui veulent notre peau.
Comme je l’ai dit, j’ai beaucoup aimé le travail fait sur cette BD, autant au niveau graphique qu’au niveau scénaristique. Les dessins sont très fouillés et les couleurs froides rendent bien l’atmosphère que l’on rencontrerait sur une planète qui ferait passer la Sibérie pour une région tropicale.
J’ai moins aimé l’impression de n’avoir qu’un bout du bout de l’histoire. Est-ce qu’il aurait fallu en dévoiler plus, difficile à dire. Ce n’est ici que mon ressenti. C’est peut-être aussi le fait de vouloir absolument en savoir plus sur… oups vous pensiez que j’allais vous faire un beau spoiler ici, n’est-ce pas ? Eh bien non, pour découvrir ce sur quoi j’aurais aimé en savoir plus, vous devrez découvrir vous-même la planète Siberia56.