La maison sans escalier,
Juliette Parachini-Deny et Thierry Manes,
Des ronds dans l’O, 2013, 13,50 euros
Présentation de cette histoire pour enfants : A la suite d’un accident de voiture, une fillette reste handicapée. La vie change pour tout le monde et ses parents commencent par déménager dans une maison sans escalier.
Mon avis : Voici une très jolie histoire pour enfants qui parle du handicape. C’est un thème assez difficile qui reste tabou, surtout dans les livres pour les plus petits. On trouve assez facilement de romans pour les jeunes sur ce thème mais beaucoup moins d’albums, il me semble. En tout cas, je n’en ai pas croisé énormément jusqu’à présent. Toutefois, de mémoire, je me rappelle du très joli album de Marie Garnier, Le papillon à roulettes.
Juliette Parachini-Deny est une auteure que je vous ai déjà présenté sur le blog, notamment avec cette histoire pour enfants que vous pouvez découvrir en cliquant sur la photo ci-dessous.
Ici nous suivons une petite fille qui suite à un accident de voiture s’est retrouvée coincée dans un fauteuil roulant. Aujourd’hui elle déménage dans une nouvelle maison, une maison sans escalier, une maison qui marque un tournant, une nouvelle vie. Celle-ci ne s’annonce pas facile, mais malgré les difficultés, la vie continue et il faut ré-apprendre à vivre, et surtout être heureux.
J’ai beaucoup aimé cette histoire pour enfants, car comme je vous le disais elle aborde un thème délicat, celui du handicap mais il est traité avec beaucoup de pudeur et sensibilité.
La petite fille que nous retrouvons ici a été victime d’un accident de voiture. C’est dramatique, et hélas, ça peut toucher n’importe qui. C’est donc une histoire d’autant plus touchante qu’elle peut faire partie de la vie de n’importe quel lecteur.
Ce que j’ai aimé ici, c’est que la petite fille ne s’abat pas sur elle-même, sur son sort. Il y a une jolie note d’espoir sur la fin que j’ai beaucoup aimé. Simple mais tellement vraie et surtout tellement importante.
C’est une histoire pour enfants qui pourra être lu avec les enfants un peu plus grand, j’aurai dis 5-6 ans, car ils comprendront davantage le mal de cette petite fille, et ils y seront certainement plus sensible qu’un enfant plus petit. Les mots sont simples, mais le texte est beau et touchant.
Les illustrations sont également jolies. Elles sont sobres mais elle transmettent tout de même beaucoup d’émotions aux lecteurs.
Une histoire pour enfants très belle, très jolie et sensible sur un thème assez difficile, que je vous invite à découvrir.