Dany dit non !, Rachel Hausfater,
Nathan, 2013, 5 euros,
Résumé de ce livre pour enfant : Dans la vie, Dany dit toujours non. Non à ses cours, à ses profs, à ses camarades de classe. Non à l’école, tout simplement.
Oui, mais voilà : par erreur, il se retrouve candidat aux élections des délégués de sa classe de 6e. Et il est élu ! Alors, puisque personne ne le laisse en paix, ça va être… la guerre.
Mon avis : Dany est un jeune collégien particulièrement désagréable. Il aime être détesté. Il s’amuse de cela et fait tout pour que personne ne l’aime. Un jour alors qu’il somnole en cours, il se retrouve malgré lui candidat aux élections des délégués de classe. Pire encore malgré sa mauvaise humeur et sa mauvaise volonté, les élèves votent pour lui en masse. Dany va devoir assurer malgré lui ses fonctions de délégués de classe, avec tout ce que cela implique.
Voici un petit livre pour enfant jeunesse assez sympathique, même si en tant qu’adulte je n’ai pas été non plus particulièrement charmé.
Dany est un jeune adolescent qui malgré son sale caractère finit par être relativement attachant. Parfois on a envie de lui mettre des baffes tout de même car son côté négatif finit vraiment par énervé. Malgré tout, Dany est un garçon sensible et on finit par l’apprécier. On sait pertinemment que son comportement cache une souffrance plus prononcée encore.
L’histoire en elle-même reste sympathique et je pense que les jeunes enfants/pré-ados seront sensibles à cette histoire.
En tant qu’adulte, j’ai refermé ce livre sans trop de sentiments particulier. Je l’ai vite lu et je suis vite passée à autre chose. C’est très jeunesse et vraiment destiné aux collégiens. Ils retrouveront sans problème un univers qu’ils connaissent et qui leur est familier.
J’aime la note positive sur laquelle elle se termine. Cela relève tout le côté négatif de Dany.
Le texte est simple d’accès et les collégiens n’auront pas de mal à se plonger dans cette lecture.
Le texte est encadré sur certaines pages de petites illustrations en noir et blanc qui rythment le récit.
Un roman jeunesse qui se destine aux collégiens qui aimeront retrouver l’univers connu du collège.
Enzo, 11 ans, Sixième 11, Joëlle Ecormier,
Nathan, 2013, 5 euros,
Résumé de ce livre pour enfant : La liste des 11 dans ma vie est longue. Cette année, je suis en sixième 11 et j’ai onze ans. Et nous sommes en 2011. Alors, il va forcément se passer un truc. Je me demande bien quoi, parce que, globalement, je trouve que je n’ai pas beaucoup de bol. Enfin, ça dépend, c’est arrivé parfois que le 11 me porte chance.
Mon avis : Enzo est un petit garçon qui est hanté par le chiffre 11 dans sa vie de tous les jours. Avec ce chiffre, les anecdotes sont longues, surprenantes et drôles. Cette année, Enzo entre au collège et il appréhende un peu ce moment. Nous sommes en 2011, alors Enzo se dit qu’il va forcément lui arriver quelque chose. Reste à savoir quoi.
J’ai bien aimé ce petit roman et l’originalité qu’il y a avec ce chiffre 11. J’aime ce genre d’histoire où il y a un tas d’anecdotes particulières avec quelque chose de précis. Ici le chiffre 11. On peut y voir rien du tout, ou bien un signe du destin, en tout cas, il est clair que pour Enzo, le chiffre 11 lui colle à la peau et fait intégralement parti de sa vie.
Sur fond de collège, d’amourette et de jalousie, l’auteur parle également de thèmes plus délicats et plus profond tels que le divorce ou encore la maladie. Ces thèmes ne sont que survolés, et l’histoire ne tourne pas qu’autour de cela, mais pour la cible visée, j’ai trouvé que c’était bien d’en parler, n’en serait-ce que de manière superficielle. Et puis comme l’histoire est assez légère également, cela permet de ne as en faire tout un drame. Nous ne sommes pas dans un récit larmoyant, mais plutôt un récit qui veut faire comprendre les choses et faire avancer dans la vie.
Je me suis attachée au personnage d’Enzo qui est un ado comme tous les autres, si ce n’est qu’il voit plein de coïncidence entre lui et le chiffre 11. Mis a part cela, n’importe quel collégien pourra se reconnaitre en lui. Il vit les mêmes choses que tous les collégiens.
Le roman se lit facilement, avec des chapitres relativement courts qui rythment la lecture et qui s’adapte parfaitement aux jeunes lecteurs.
Un petit roman simple, mais efficace. Des problèmes simples et d’autres plus délicats abordés avec sincérité et sensibilité.
En 6eA – Tome 1 : Un pied au collège, Emmanuel Bourdier,
Flammarion, 2013, 10 euros,
Résumé de ce livre pour enfant : Avec un an d’avance et quelques centimètres de retard, Gabin fait sa rentrée au collège, bien loin de son ancienne maison et de Marge, sa meilleure amie. Tout est nouveau : le collège et ses couloirs, les élèves, les profs… Heureusement, Gabin se fait une solide bande d’amis. Et puis, il y a Liberty…
Mon avis : L’entrée au collège est pleine de bouleversements, surtout lorsqu’on est complètement nouveau : nouvelle ville, nouvelle école, nouveaux amis, nouvelles marques à prendre, … C’est ce qui arrive à Gabin qui a dû quitter sa maison et son amie Marge, à qui il continue de raconter toutes ses petites aventures.
Gabin va vite prendre ses marques et se créer un nouveau petit groupe d’amis, et puis il y a la jolie Liberty…
Ce petit roman est bien sympathique, surtout pour les jeunes collégiens. L’histoire leur parlera forcément car Gabin et sa bande ressemble à n’importe quelle bande d’amis d’adolescents. Il leur arrive les mêmes problèmes, ils vivent mes mêmes choses du quotidien. L’amitié, les rivalités, les amourettes, … tout ce qui fait de la vie d’un collégien ce qu’elle est.
J’ai plutôt bien aimé le personnage de Gabin qui est finalement un petit garçon ordinaire.
Le personnage de Liberty n’est pas mal non plus. C’est un peu la fille ovni du collège. Elle est sûre d’elle et mystérieuse. Evidemment Gabin ne va pas résister longtemps, mais il va aussi s’apercevoir que la vie de Liberty n’est pas toujours rose.
Ce qui m’a un peu plus dérangé, c’est le stéréotype de Sami. C’est l’arabe de la classe qui a un vocabulaire assez limité. Dommage !
L’histoire en elle-même est agréable à lire, mais très jeunesse, elle ne conviendra pas aux adultes qui sont bien loin de toute cette époque.
Le texte est simple à lire, et l’écriture est assez grosse, avec des chapitres courts. Même les enfants qui n’aiment pas trop lire pourront facilement venir à bout de ce livre.
Un roman sympathique mais à réserver aux collégiens !