Le petit chaperon rouge,
Fabrice Colin, Zelda Zonk et Charles Perrault,
PlayBac, Les contes défaits, 2015, 11,90 euros
Présentation de ce conte pour enfants : Vous avez aimé les contes de fées, lisez les contes défaits ! Découvrez ou redécouvrez l’histoire originale du Petit Chaperon rouge de Charles Perrault, revistée grâce aux illustrations et aux commentaires décalés et délirants de Fabrice Colin et Zelda Zonk. Enfin un livre que vous aimerez relire tous les soirs !
Mon avis : Voici un livre bien sympathique et très original. Il reprend un célèbre conte pour enfants, qui n’est autre que Le petit chaperon rouge.
La grande originalité de ce livre c’est la double version de l’histoire qu’il propose. La version officielle de Charles Perrault et la version plus moderne et complètement délirante.
Pour se faire, il y a le texte écrit qui est la version classique de l’histoire. Mais par le biais des illustrations, il y a toute une version complètement déjantée et vraiment très moderne de ce conte pour enfants.
J’ai beaucoup aimé ce procédé qui a été drôlement bien pensé pour le coup. Le texte est effectivement une forme très classique, contrairement aux illustrations qui peuvent vite donner quelque chose d’original et dont le message passe au premier coup d’oeil.
Le mélange de ces deux versions est vraiment très bien fait car toutes les deux se marient vraiment très bien l’une à l’autre. La version déjantée est comme la suite logique à la version classique. A la lecture, il y a effectivement un petit effet de décalage entre ces deux versions, mais cela n’empêche absolument pas la lecture et surtout ce décalage donne un effet d’autant plus drôle.
Les illustrations sont très sympas et comme je l’ai déjà dit, elles sont pleine d’humour. J’ai aimé retrouvé le petit chaperon rouge avec un portable entre les mains, ou encore les interventions du psychologue, qui sont assez inattendues.
Un conte pour enfants revu et corrigé de manière agréable et surtout très drôle ! Un livre à découvrir entre petits et grands qui y trouveront chacun leur compte.