La guerre de Catherine,
Julia Billet, Claire Fauvel,
Rue de Sèvres, 16 euros
Présentation de cette bande dessinée : 1941. Rachel étudie à l’internat de la maison de Sèvres, où ses parents l’ont placée par sécurité. Elle y noue de belles amitiés mais y découvre surtout sa passion, la photographie. Bientôt, les lois contre les Juifs s’intensifient, il n’y a plus de sécurité nulle part en zone occupée. Un réseau de résistants organise la fuite des enfants juifs. Du jour au lendemain, ils quittent tout et doivent oublier, le temps de la guerre, tout de leur vie d’avant, à commencer par leurs prénoms. Rachel devient Catherine. Raconte, lui intiment ses professeurs en l’envoyant sur les routes de la zone libre, un appareil photo à la main. C’est ainsi que nous découvrons le quotidien d’une adolescente juive dans la guerre, ses rencontres, ses peurs mais aussi les quelques moments de répit et de grâce que lui offrira son art.
Mon avis : Cette bande dessinée est tout simplement très belle ! Celle-ci est adaptée du roman du même nom, écrit par Julia Billet. Je n’ai, personnellement, pas lu le roman, mais je suis vraiment ravie d’avoir découvert cette histoire par le biais du format BD.
Rachel est une jeune fille juive qui étudie à l’internat de la maison de Sèvres, où ses parents l’ont placé par sécurités, puisque cette histoire se situe en 1941 lors de la seconde guerre mondiale. Rachel est passionnée de photographie et n’hésites pas à sortir son objectif à la moindre occasion. Mais hélas, les lois contre les Juifs se font plus durs et Rachel doit alors quitter le pensionnat et même changer d’identité. Rachel devient alors Catherine. Elle doit tout oublier de sa vie d’avant, mais il est hors de question pour elle de renoncer à sa passion. Catherine n’hésite pas à continuer à photographier son monde et nous la suivons dans son quotidien au travers de ses rencontres, de ses peurs, mais aussi de ses moments de joie et cette impatience folle que la guerre prennent enfin fin.
J’ai beaucoup aimé cette bande dessinée qui retrace une période assez tragique mais avec tout de même, beaucoup d’espoir. En effet, la vie d’une adolescente juive en ces temps de guerre ne devait pas être des plus simples et tranquilles, et c’est ce que nous pouvons constater au travers de la vie de Rachel. Malgré sa joie de vivre, elle vit dans l’inquiétude de ne jamais revoir ses parents, la tristesse de devoir tout oublier de son passé, allant jusqu’à devoir renier ses origines, sa religion, tout ce qui fait d’elle sa personnalité et ses choix de vie. Mais Rachel vit cela avec beaucoup de courage et c’est un plaisir de suivre son aventure qu’on souhaite, évidemment qu’elle se termine au mieux, vu les circonstances.
J’ai lu cette bande dessinée avec beaucoup de plaisir. Je pense que pour les jeunes qui ne sont pas très lecture, l’adaptation de ce roman en BD passera très bien auprès d’eux, et je pense même qu’il est important de leur faire découvrir ce genre de bande dessinée. On découvre alors un bout de l’histoire par le biais d’une adolescente, comme eux, mais née à la mauvaise époque. Je pense que tous doivent connaître cette période qui a fait notre histoire. Il est important de ne jamais oublier.
C’est une bande dessinée que jeunes et adultes pourront lire avec beaucoup d’intérêt. Rachel est une jeune fille très attachante et on s’empresse toujours de la retrouver à al reprise de la lecture.
Les dessins sont également très sympas et collent très bien à l’ambiance de cette histoire.
A la fin de l’ouvrage, on apprend également que cette histoire s’inspire de faits réels puisque certains personnages ont bel et bien existé. cela apporte d’autant plus de plomb à cette histoire, je trouve.
Je ne peux que vous conseiller cette très belle bande dessinée.