Titre : La vie à reculons 
Genre : Livre de poche jeunesse
Auteur : Gudule
Illustrateur : Robert Diet
Éditeur : Livre de poche jeunesse
Date de publication : 13 août 2007
Pages : 192
ISBN : 9782013224314
Prix : 4,90 euros
Thèmes : Sida, Maladie, Différence, Adolescence, Amour
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Lire d’autres livres de Gudule : La bibliothécaire, L’amour en chaussettes.
Résumé de ce livre de poche jeunesse : Thomas a quinze ans. A la suite d’une transfusion sanguine il est devenu séropositif. Pour lui aucune différence :il veut vivre comme tout le monde, sans le mépris et surtout sans la pitié des autres. Ses parents ont d’ailleurs fait promettre le secret au proviseur de son collège. Mais quand Thomas tombe amoureux d’Elsa, la mécanique de la peur et de l’ignorance se met en place.
Avant de lire ce livre : Ça faisait un long moment que je voulais lire ce livre de poche jeunesse et Alexielle a eu la gentillesse de m’en faire cadeau lors du Swap Littérature jeunesse. Au passage, je la remercie encore une fois.
Je ne sais pas trop à quoi m’attendre et je ne préfère pas faire de prévisions, mais plutôt me laissé aller à la découverte.
Pandore en pense quoi ? Ce petit livre de poche jeunesse aborde un thème plus que difficile, celui de la maladie, et plus particulièrement du SIDA.
Thomas est un jeune garçon qui à la suite d’un accident a été transfusé. Malheureusement, il va contracter le SIDA et va devoir vivre avec. Pas facile d’être un adolescent, avec tout ce que ça comporte : premier amour, amitié, …
Thomas et sa famille ne veulent pas que ses camarades soient au courant de son état, mais les secrets sont toujours dévoilés et Thomas va devoir faire face ses camarades et Elsa, la fille dont il est amoureux.
J’ai beaucoup aimé cette histoire car jusqu’à présent, je n’avais lu aucun livre de poche jeunesse qui parle de cette terrible maladie. J’avais un peu peur que cette histoire soit triste à souhait, mais connaissant un peu Gudule, je me doutais que l’intérêt premier ne porterait pas sur la pitié !
Thomas est malade, il le sait et en a marre d’être traité de manière différente. Il aimerait que tout le monde agisse normalement avec lui. C’est un personnage que j’ai beaucoup aimé, que j’ai trouvé attachant, et malgré sa maladie, je n’ai pas ressentit de mauvaise pitié pour lui. Je pense que c’est un excellent point que Gudule a réussi là, car ce n’étais pas facile de ne pas faire de Thomas une victime.
Les autres personnages, surtout les « méchants » sont un peu caricaturaux, mais bon, il en faut bien !
A travers cette histoire, Gudule lève le voile sur cette maladie qu’est le SIDA. Elle apprend aux plus jeunes que c’est une maladie très grave, contagieuse (dans certains cas bien précis), mais que l’on peut parfaitement vivre normalement avec.
Son style est très accessible dès le collège, et c’est un livre de poche jeunesse qui se lit rapidement. De plus, quelques illustrations viennent donner un peu de vie au récit, ce qui ne gâche rien au plaisir !
Ce petit roman, est je pense, à lire pour les jeunes adolescents, qui se posent forcément mille et une questions sur les relations filles-garçons, la sexualité et les maladies qui peuvent aller avec.
Ce petit livre de poche jeunesse n’est pas une mise en garde à proprement parler, mais plutôt une manière d’informer le jeune public.
En ce premier décembre, journée mondiale du SIDA, nous avons choisis avec Hérisson de vous présenter des livres jeunesse traitant des maladies. Un thème peu réjouissant, je vous l’accorde, mais qu’il ne faut pas oublier pour autant !
Hérisson nous parle de Lettres à qui vous savez d’Hervé Debry
6 Comments
j’aime beaucoup Gudule qui sait parler aux jeunes de tout âge. J’avais lu pas mal de ses romans, à une époque…
J’ai bien aimé ce livre aussi. Sur le même thème, il y a aussi « La nuit du concert » de M.E Kerr. En plus de la maladie, il montre bien comment la vie d’une famille bascule suite à l’annonce.
Hum oui tout à fait comme dans mon souvenir, une belle réussite!
Un livre bien utile, surtout que les jeunes semblent de moins en moins bien informés.
J’ai relu ce livre un tas de fois durant mon adolescence et il m’a toujours bouleversée. Pas une relecture sans que je finisse en larme, bien que le récit en lui-même ne soit pas du tout larmoyant. C’est une histoire grave mais joliment racontée et sans niaiserie.
cest un beau livre que jai eu la chance de le lire cependent en peut vite sindentifier a cette personnes