Titre : Les mille oiseaux de Sadako
Auteur : Eleanor Coerr
Illustrateur : Marc Daniau
Éditeur : Milan jeunesse
Collection : Milan poche cadet – Ici et là-bas
Date de publication : 14 septembre 2011
Pages : 80
ISBN : 978-2-7459-5492-3
Prix : 5,90 euros
Genre : Roman jeunesse dès 8 ans
Thèmes : Guerre, Maladie, Japon, Enfance
Acheter sur Amazon
Résumé : Sadako aime les feux d’artifice, le goût de la barbe à papa, courir aussi vite que le vent. Mais Sadako est née à Hiroshima. Une ville ravagé par la bombe. Et Sadako a la « maladie de la bombe ».
Alors, tous les jours, elle plie des oiseaux en papier. Car selon une vieille légende, elle sera guérie par les dieux si elle en fabrique mille.
Avant de lire ce livre : Le Japon est un pays que j’affectionne beaucoup. J’aime leur culture, leur façon de vivre, leur histoire (bien que difficile) est passionnante, et surtout la façon avec laquelle ils ont relevé leur pays.
Je suis donc toujours curieuse de découvrir des livres qui parle du Japon, qu’il se destine à une jeune public ou non. Cette histoire semble triste, mais elle me fait très envie.
Pandore en pense quoi ? Cette histoire s’inspire de l’histoire de Sadako, petite fille japonaise qui habitait Hiroshima le jour où une bombe nucléaire y a été larguée. Quelques années plus tard, elle va tomber malade, conséquence des radiations qu’elle a subi. Son histoire a fait d’elle une héroïne au Japon.
Bon si vous souhaitez un minimum de suspens, je vous déconseille de lire le prologue avant d’avoir finit le livre. Tout y est dit.
Malgré tout, c’est une histoire que j’ai lu et beaucoup appréciée, et même si j’aurai souhaité que la fin me soit dévoilée de but en blanc, ça n’a tout de même pas gâché la lecture.
Sadako est une petite fille courageuse. Dès les premières pages, elle est décrite comme une petite fille intrépide, qui est toujours prête à se dépasser, qui va au-delà d’elle même. Elle ne se laisse jamais abattre, même lorsque la maladie commence à s’installer en elle. Sadako ne va cesser de se battre, ne jamais perdre espoir. C’est sans doute pour cela qu’elle est devenue un modèle de courage dans son pays.
L’histoire est triste, je ne vais pas vous le cacher, mais je trouve que quelque part, elle est également remplie d’espoir.
Le style de l’auteur est très accessible, et je pense que c’est un livre a glisser entre toutes les mains, surtout celles de plus jeunes qui ne connaissent pas forcément cette partie tragique de l’histoire du Japon.
Ce livre leur fera comprendre l’horreur de la guerre, car elle n’épargne personne, et surtout pas le peuple, les hommes, les femmes et les enfants qui n’ont rien demandé.
A un moment, Sadako rencontre un jeune garçon qui n’était même pas né au moment où la bombe a été largué. Sa mère était enceinte, et malgré tout il en fait les frais !
C’est une histoire qui se lit vite, qui est richement illustrée par des dessins assez sobres mais qui reflètent bien l’ambiance émouvante et chaleureuse du récit.
C’est vraiment un livre que je recommande pour les jeunes et moins jeunes, afin de ne jamais oublier.
Pour cette lecture croisée, Hérisson et moi avons choisis le thème de l’Histoire, et je vous invite de ce pas à découvrir son choix : Mes années 70 de Claudine Desmarteau
4 Comments
Je connais juste cette histoire parce qu’elle est souvent citée dès qu’on parle de la guerre au Japon. Mais je n’ai jamais rien lu dessus alors je note (et je prépare le paquet de mouchoirs !)
Cela me tente vraiment, ça semble très beau. Je connais moi aussi cette histoire déjà mais ce n’est pas très grave je pense..
voici un livre que j’adore car c’est surement ma première lecture de bibliothécaire. il m’a vraiment ému et je me suis dis que la littérature jeunesse était faite pour moi. anecdote 🙂
superbe histoire, ton billet est très tentant, le sujet est difficile pour cet âge non ? Jen pose souvent des questions sur la guerre, les bombes (à cause du nucléaire dans mon pays de naissance…) Je pense qu’elle est sans doute prête. La couverture est belle, les illustrations du livre le sont-elles également ? (jen y est sensible)que de questions, excuse ! bonne nuit et merci pour cette découverte.