Momo des Coquelicots, Yaël Hassan,
Syros, Tempo, 2012, 6,50 euros
Roman jeunesse dès 10 ans
« Les gens se font souvent des idées fausses sur ceux qu’ils ne connaissent pas. Et puis aussi, ils ont tendance à se regarder les uns les autres avec les yeux de la tête et non ceux du cœur. C’est pour ça qu’ils se trompent en fait. »
Résumé : Momo est maintenant en sixième. Il rêve toujours de devenir écrivain, si bien qu’il a décidé d’apprendre par cœur tous les mots du dictionnaire ! Mais surtout, pour la première fois, il a une amie, Émilie, qui aime lire et écrire comme lui. À la maison, en revanche, Momo a beaucoup de soucis : son papa est gravement malade et Ahmed, son grand frère, devient de plus en plus autoritaire…
Pandore en pense quoi ? C’est avec un immense plaisir que j’ai retrouvé notre jeune Momo. Je l’ai connu avec le premier volet de cette trilogie, Momo, petit prince des Bleuets. J’avais été complétement sous le charme de cette très jolie petite histoire. Cette amitié naissante et puis grandissante entre un vieil homme et un jeune magrébin de la cité voisine était tout simplement très touchante et émouvante.
Je ne vous dirai pas comment se terminé ce premier tome, mais toujours est-il que dans ce second volet, nous retrouvons Momo qui a un peu grandis mais qui aime toujours autant lire. Il se découvre même une passion pour l’écriture. Il fait toujours la fierté de ses parents, même si de ce côté là un drame va survenir, entrainant son lot peine et de souffrance. Pourtant la famille de Momo va devoir aller de l’avant.
Ce second tome est à la hauteur du premier, même si je lui ai trouvé quelques petits défauts. On va d’ailleurs commencé par ceux-ci.
Ce qui m’a un peu gêné c’est la caricature omniprésente du grand frère, Ahmed. Je suis d’accord pour dire qu’il existe des personnages de son genre, mais dans le contexte je l’ai vraiment trouvé caricaturale.
Il y a également le happy-end de la fin qui veut que tout est beau tout est rose. En tant qu’adulte, j’ai trouvé ça très facile, mais ce n’est clairement pas un défaut. Il est bon de rêver parfois et de croire qu’il y a des histoires qui connaissent une fin aussi jolie, même dans la vraie vie.
Cette histoire est vraiment belle, car elle est porteuse d’un très joli message, celui de l’amour, mais celui de la tolérance les uns envers les autres. Momo est un petit garçon qui aime tout le monde et ne fait aucune différence d’âge, d’origine, de religion, de catégorie sociale, … Dans ce livre le message est clair. Tout le monde ne part pas forcément avec les mêmes chances, mais il est possible à tous de réussir dans la vie. Il suffit de s’en donner les moyens.
Cette famille a connu des épreuves très difficiles, mais la chance semble enfin leur sourire.
Momo est forcément un petit garçon très attachant. On l’aime de force. Ce petit amoureux des mots et de la lecture ne pourra que vous servir. Sa famille est tout aussi attachante, hors mis son grand frère, Ahmed.
Sa grande sœur Fatima sera également vous séduire par sa force de caractère et son envie de faire monter les siens.
L’écriture de Yaël Hassan est très jolie, et les mots glissent lors de la lecture. Elle saura aussi bien charmé un public d’adulte que de jeunes ados.
Il me tarde maintenant de lire le dernier volet de cette série, Des lauriers pour Momo, qui promet également d’être une jolie histoire.
9 Comments
J’ai lu Yaël Hassan avec Le Professeur de musique : une superbe histoire également.
Je note ce tire alors, car j’ai très envie de lire d’autres livres de cette auteur !
Une très belle série, je ne l’ai pas encore terminé non plus mais c’est un best seller au collège 🙂
Ca ne m’étonne pas, c’est une série bien faite pour les jeunes de cet âge !
Je vais aussi bientôt lire Des Lauriers pour Momo : tu m’y fais repenser, à ce petit prince !
Mon avis sur le troisième tome est programmé ! Hâte de lire ce que tu en penseras !
J’ai lu momo des bleuts j’ai beaucoup apprécié <3
Bisous
Oui c’est une chouette série !
Je suis au milieu de Momo des coquelicot et j’aimerais lire le trois livre
Bisous