Bande dessinée dès 10 ans,
Boule à zéro T.8 : Le fantôme de la chambre 612,
Ernst, Zidrou,
Bamboo éditions, 10,95 euros
Présentation de cette bande dessinée : Je m’appelle Zita. Mais ici, à l’hôpital, tout le monde m’appelle « Boule à Zéro ». J’ai 13 ans et j’habite au 6e étage, réservé aux enfants. Je suis – comme qui dirait – la mascotte de cet hôpital. Il faut dire que ça fait bientôt 10 ans que j’y vis, me battant toute seule contre un cancer. Toute seule parce que ma mère est du genre courant d’air et mon père… ben, mon père, il nous a abandonnées alors que j’avais quatre ans, quand il a appris que sa… « petite fille chérie » était atteinte d’une leucémie (il est permis, ici, de huer ! ). Et vous savez quoi ? Mon père, que j’ai jamais trop connu, vient de débarquer dans ma vie… Vous allez voir qu’il va falloir que je l’adopte !
Mon avis : Aujourd’hui, je vous invite à découvrir le huitième et dernier tome sorti à ce jour dans la série Boule à zéro des éditions Bamboo.
Connaissez-vous l’histoire de Boule à zéro ? Boule à zéro s’appelle en réalité Zita, elle a 13 ans et souffre d’une maladie depuis son enfance, ce qui fait qu’elle habite à l’hôpital des enfants depuis de nombreuses années. Tout le monde la connait à l’hôpital. Zita c’est un peu une star là-bas. Dans ce nouveau tome, un nouveau personnage arrive et non des moindre puisqu’il s’agit du père de Zita, grand inconnu de l’histoire.
Une fois de plus, ce huitième tome est un plaisir à lire. Avec Adam (11 ans), nous sommes toujours ravis de retrouver Zita. Il faut dire que cette petite fille est drôlement attachante. Elle a un caractère bien trempée, mais elle est aussi juste, loyale et sait prendre soin des autres. Personne ne peut lui résister. De plus, on ne peut que s’attendrir également face à son histoire difficile.
Cette bande dessinée peut-être lu par les enfants autour de 10, sans problème. C’est à cet âge que mon fils a commencé à les lire. Dans cette série, nous abordons toujours de nombreux thèmes, parfois difficile à aborder avec les enfants, comme la maladie, bien sûr, mais aussi la mort, ou encore dans ce tome, la famille. En effet, Zita n’a jamais connu son père, et voir cet homme plus de 10 ans après, ça évoque pas mal de choses pour Zita.
Cette bande dessinée est pour moi une indispensable. C’est une BD familiale qui devrait être lue par le plus grand nombre, car bien que l’on évoque des thèmes graves et difficiles, ces derniers sont toujours traités avec humour et bienveillance. Il y a vraiment un équilibre entre la tristesse et la joie dans ces histories. Nous ne sommes donc pas face à des histoires bien trop tristes. Bien au contraire.
Une BD coup de coeur à ne pas manquer !