Titre : la petite fille sans allumettes
Auteur : Martine Delerm
Éditeur : Seuil jeunesse
Date de sortie : 20 Octobre 2011
Pages : 32
ISBN : 978-2-02-105280-0
Prix : 13,50 euros
Genre : Album jeunesse dès 8 ans
Thèmes : Pauvreté, Enfance, Livres
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Résumé : Dans les rues de Paris, de nos jours, la petite Marina regarde danser les flocons de neige pour oublier qu’elle a froid. Elle observe un monde qui n’est pas le sien, les gens qui ne veulent pas la voir et les livres pour Noël dans la vitrine de la librairie. Dans le silence et la solitude, Marina s’endort, engourdie par le froid. C’est la voix de la libraire qui la réveille, la réchauffe et l’invite à entrer dans la boutique pour l’heure du conte. Laissant la rue dehors, Marina se laisse envoûter par les livres. Une autre histoire peut commencer. Marina est une de ces petites filles qui ne vont pas à l’école et mendient en plein Paris. Elles ne vendent plus d’allumettes mais, pour elles, c’est encore et toujours l’hiver. Dans cet album, Martine Delerm renoue avec des thèmes qui lui sont chers, l’importance de l’éducation, le droit de choisir sa vie et le respect dû aux enfants.
Pandore en pense quoi ? La couverture très douce de cet album m’a totalement fait craquer ! Je ne savais pas trop ce que j’allais trouver à l’intérieur, et ce fut une excellente surprise ! J’ai retrouvé la même douceur à l’intérieur des pages.
En lisant La petite fille sans allumettes, on ne peut s’empêcher de penser au célèbre conte d’Andersen, La petite fille aux allumettes. Vous me direz, rien que le titre rappel inévitablement cette histoire.
Je n’ai que quelques vagues souvenirs de l’histoire d’Andersen, mais on pourrait dire que La petite fille sans allumettes en est une version moderne.
Le texte de Martine Delerm est particulièrement poétique et touchant. Avec peu de mots, peu de phrases, elle fait passer beaucoup d’émotions. On s’attache à cette petite fille qui n’a pour décor que la rue, le froid, la neige, la pauvreté et la tristesse. Attention, dit comme ça, on pourrait croire que c’est une histoire triste voir plutôt larmoyante, ce n’est pas vraiment le cas.
Certes c’est triste, mais c’est hélas un quotidien que l’on peut voir au coin de nos rues. Malgré tout il y a une note d’espoir et je retiens que le message positif de cet album.
A ce magnifique texte, vient s’ajouter des illustrations à tomber ! J’ai tout simplement adoré le coup de crayon de Martine Delerm. C’est doux, fin, poétique, … Un trait plein de délicatesse qui s’oppose à la froideur de la rue, aux regards des gens sur cette pauvre petite fille, et parfois même à l’indifférence totale à son égard.
Malgré cette atmosphère glaciale et glaçante, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai ressentis énormément de chaleur et de douceur au fil des pages. C’est vraiment troublant comme impression !
Cet album délivre un message important qu’il est important de transmettre aux plus jeunes. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un toit sur sa tête, un lit douillet, un repas chaud, et même une famille aimante, il est hélas important de le savoir et de sensibiliser les plus jeunes. C’est un album à partager car il est très riche sur ces thèmes.
Un album à découvrir absolument !
4 Comments
je suis fan de la famille Delerm !!!!
J’ai honte, mais je connais que de nom cette famille ! 😉 Mais en tout cas, cette Martine est très douée !
J’aime!!! De Martine Delerm j’ai Somnambulettes que je te recommande chaudement car tu retrouveras le coup de crayon pastellisé et tendre. Je note d’urgence cette version là. La petite fille aux allumettes est un de mes contes préférés de Noël car il parle de choses essentielles : avoir un toit et une famille et ne pas être seul.
Oh la la ! Je me rends compte que je n’ai pas répondu à ton commentaire depuis tout ce temps ! Toute rouge ! lol !
Je prends note pour Somnambulettes. Je pense que je vais adorer ! J’adore l’univers de Martine Delerm.