Pinocchio
Philippe Bonifay et Thibaud De Rochebrune,
Glénat, A l’origine des contes, 2013, 17,50 euros,
Bande dessinée adultes
Résumé de Pinocchio : Paris, 1875. Adoptée par Gaston, le gardien de l’Opéra de Paris, Louise est une petite fille à l’imagination débordante. Sans cesse elle invente des histoires incroyables pour expliquer à son père qu’elle a manqué l’école, avec la fâcheuse tendance à se gratter le nez à chacun de ces mensonges. Serait-ce en cette jeune fille que Carlo Collodi, un ami de Gaston, aurait trouvé l’inspiration pour son Pinocchio ?
Mon avis : Pour cette chronique, je laisse la place à mon mari, qui est plus friand de ce genre de bande dessinée.
Vous vous souvenez peut-être que j’avais eu l’immense plaisir de chroniquer La Barbe Bleue dans cette même collection. Le principe : Remonter le temps pour expliquer d’où vient l’histoire que tout le monde connaît. J’ai tout de suite aimé l’idée. Je n’ai pas besoin que ce soit vrai, je veux juste que ce soit assez bien fait pour que j’accroche et que j’ai envie de suivre l’auteur dans « son explication ».
Cette collection comporte trois volumes et qui sont déjà tous parus : La Barbe Bleue, Blanche neige, et notre ami à long-nez.
Je vais être assez direct : autant j’avais adoré La Barbe Bleue pour la frousse qu’il m’avait donné, autant la déception fût immense avec celui-ci. Le fait est que j’étais parti de l’idée que les trois BD devaient être terrifiantes. Blanche Neige est en sang sur la couverture, Barbe Bleue à le visage d’un assassin… et le pantin de bois… eh bien, la couverture ne dévoilait rien mais bon, je me disais que l’auteur cherchait probablement à tromper son public.
Passé la première déception : la trouille n’est pas au rendez-vous… Je me retrouve à lire une histoire sans saveur. On ne sait pas trop où l’on va… et franchement on a qu’une seule envie c’est d’y arriver vite.
Une fillette abandonnée à la naissance est élevée dans un grand théâtre. On s’aperçoit que son imagination est tellement débordante qu’elle entraine parfois les personnes extérieures dans son monde. On se dit « Ah c’est peut-être là que ça démarre en fait ». On se dit qu’il y a finalement quelque chose de magique qui va se produire et « pouf » tout ça s’envole comme c’est venu, en une fraction de seconde.
Bref, je m’attendais à autre chose vu la collection. Un point positif cela dit pour les dessins. J’ai apprécié.
Vous le comprendrez donc, cette histoire n’est pas celle que je vous recommande dans la collection.