Pan’Pan Panda – T.1 : Une Vie En Douceur – Sato Horokura

Pan’Pan Panda T.1 : Une vie en douceur, Sato Horokura, 
nobi nobi !, 2013, 9,45 euros,
Manga jeunesse dès 8 ans

Résumé : Panettone est un panda qui vit avec Praline, une petite fille adorant la cuisine. Chaque chapitre présente un moment de leur vie quotidienne, qu’il s’agisse de choisir le foulard de Panettone, de préparer les fêtes de Noël ou d’accueillir de nouveaux voisins. D’ailleurs, au fil du temps, Panettone et Praline vont rencontrer de nouveaux personnages, chacun avec son petit caractère : leurs petites voisines Prune, qui tombe en admiration devant le panda, et Paprika la tête de mule, mais aussi le frère de Prune, la jolie grande sœur de Paprika etc… Tout ce petit monde se croise dans la résidence Kanda et vit ensemble les petits bonheurs du quotidien ! Plein de fraîcheur, FukuYomo est un manga agréable aux couleurs douces et à l’ambiance apaisante. Impossible d’y résister !

Mon avis : Ces derniers temps, on a entendu parler pas mal de ce petit manga, fraichement sorti par les éditions nobi nobi !, que j’adore, au passage. Spécialisé dans les histoires venues tout droit du Japon, j’étais très curieuse de découvrir la première édition de leur manga.
Voici donc Pan’Pan, l’histoire d’une petite fille et d’un panda.
Ce manga est arrivé au même moment où mon fils a découvert l’animé Panda petit Panda, des studios Ghibli. L’histoire se ressemble assez et j’ai donc eu du mal à ne pas confondre les deux.

Panettone est un panda, gros nounours rappelant forcément Totoro. Il vit avec Praline, une fillette, à la résidence Kanda. Le propriétaire des lieux ayant un travail qui l’oblige a beaucoup voyager, c’est Pan’Pan qui s’occupe de la résidence.
Entre ce panda et Praline, c’est une véritable histoire d’amitié, et bientôt ce petit duo va se retrouver entouré de nouveaux amis. Bien sûr cela peut engendrer quelques petites tensions, mais le bonheur prime tout de même !

Ce manga se divise en plusieurs petites histoires qui se suivent mais ce découpage facilitera la lecture pour les plus jeunes.

C’est un univers particulièrement doux et paisible que l’on rencontre ici. C’est un monde mignon où il fait bon vivre, mais je pense que ce manga plaira davantage aux enfants qu’aux adultes, qui risquerait de trouver cela trop niais et un peu plat. Disons-le clairement, ce n’est pas un manga d’actions ou plein de suspens. Les plus grands risquent vite de s’ennuyer.
En revanche, pour les plus jeunes, je pense que c’est un manga idéal pour entre dans cet univers qui peut être nouveau pour eux. Vous pouvez leur offrir sans aucune crainte. Aucune violence, aucune histoire déplacer, c’est vraiment lisse et adapté à un jeune public. De plus, ils risquent d’adorer cet univers et surtout ce gros panda, qui est un ami vraiment tout particulier.
Outre le fait que l’histoire se lise facilement, le manga en couleurs et qui se lit dans le sens occidental aide grandement les choses pour faire ses premiers pas dans le monde du manga. Déjà que ce n’est pas forcément évident pour les adultes de s’adapter à un tel changement de lecture, imaginez pour des enfants qui viennent d’apprendre à lire !

Les dessins sont vraiment beaux et ils renvoient bien à cet univers doux et paisible qu’est la vie avec Pan’Pan et Praline. C’est vraiment un monde où l’on aime se retrouver, c’est rassurant, et j’imagine que les petits y trouveront leur compte.

L’édition est vraiment jolie et soignée, comme toujours avec les éditions nobi nobi ! me direz-vous ! Le papier est d’excellente qualité, les couleurs très jolies, et en plus, à la fin du manga, il y a plusieurs pages supplémentaires qui donnent tout un tas d’informations sur l’histoire, les personnages, les coutumes du Japon, … Très intéressants aussi bien pour les petits que les grands.

Un manga vraiment joli et agréable à lire, mais toutefois je leur recommanderai à de jeunes lecteurs désirant découvrir les mangas, et non pas à des adolescentes ou adultes qui risqueraient de bien vite s’ennuyer.
Pour ma part, je lirai toutefois la suite avec plaisir, car c’est parfois bon de retomber dans le doux univers de l’enfance.